jean-luc mélenchon - lfi
Jean-Luc Mélenchon est un homme politique français. Né en 1951 à Tanger, au Maroc, il entre au Parti socialiste en 1976. Figure de l’aile gauche du parti, il est élu conseiller municipal de Massy en 1983, conseiller général de l’Essonne en 1985 et sénateur du département l’année suivante. Il obtient le poste de ministre délégué à la formation professionnelle entre 2000 et 2002, dans le gouvernement de Lionel Jospin.
En 2017, il se présente de nouveau à l’élection présidentielle, sous la bannière de la France Insoumise. Il est élu député aux législatives qui suivent dans la 4ème circonscription des Bouches-du-Rhône. Il est de nouveau candidat à l’élection présidentielle 2022 sous l’étiquette LFI.
DÉFI 1 - INVESTISSONS DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE
– Créer un service public de la petite enfance et ouvrir 500 000 places en crèche et modes de garde adaptés sur cinq ans.
– Garantir la gratuité des crèches publiques.
– Augmenter les moyens humains et matériels pour améliorer les conditions de travail dans les structures existantes.
– Planifier la création de crèches (publiques et d’entreprises publiques) et de jardins d’enfants à effectifs réduits et garantissant un accès à un espace extérieur contenant une vraie végétation.
DÉFI 2 - SOUTENONS DAVANTAGE LES PARENTS
– Créer un statut de parent d’élève délégué ouvrant droit à la formation et à un congé de représentation opposable à l’employeur.
– Garantir l’application de la loi sur la présence d’espaces parents, de la maternelle au lycée, animés par les parents d’élèves délégués, organiser des interventions de personnels médicaux-sociaux, de psychologues de l’Éducation nationale et des personnels de vie scolaire afin de favoriser la continuité éducative entre familles et école.
– Allonger la durée des congés parentaux, et les rendre identiques pour les deux parents.
– Permettre à tous les parents qui le souhaitent de scolariser leur enfant dès 2 ans dans le cadre d’un service public de la petite enfance.
DÉFI 3 - ATTIRONS LES MEILLEURS TALENTS
– Aménager dans tous les établissements des espaces de détente, de rencontres et d’échanges entre élèves ; des salles de réunions et de repos pour les professeurs.
– Créer une véritable médecine du travail pour les personnels de l’Éducation nationale.
– Former l’ensemble des personnels au PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1), assurer dans tout le secondaire l’accès à la contraception d’urgence et à la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST), renforcer la prévention des drogues et des jeux dangereux.
– Atteindre 19 élèves par classe à la fin du mandat grâce au recrutement de 160.000 enseignants. Dès le début du mandat, ramener les classes à 19 élèves en moyenne dans l’ensemble des établissements de l’éducation prioritaire et dans toutes les maternelles. Les effectifs en lycée professionnel seront portés à 15 élèves en moyenne par classe. Ce premier objectif minimal nécessitera le recrutement de 60.000 premiers enseignants.
– Rétablir un véritable corps d’enseignants remplaçants et engager un plan de titularisation des précaires de l’Éducation nationale.
– Revaloriser le traitement des personnels de 15% pour rattraper le gel du point d’indice.
– Revaloriser les grilles indiciaires dans le cadre d’une négociation avec les organisations syndicales.
– Créer des écoles professionnelles de l’enseignement, en lien avec le monde universitaire.
– Appliquer le droit à la formation continue sans autorisation préalable du chef d’établissement.
– Intégrer à la formation initiale des enseignants une solide formation à la sociologie de l’éducation, la pédagogie, la psychologie de l’enfant et de l’adolescent et à la lutte contre les discriminations ; soutenir la recherche en éducation.
– Développer des partenariats entre l’Éducation nationale et des mouvements pédagogiques agréés et augmenter le contingent d’heures de décharges attribuées à ces derniers.
– Alléger la charge de travail : suppression des activités pédagogiques complémentaire (APC) qui s’ajoutent au temps d’enseignement obligatoire en primaire ; libérer dans le 1er degré un temps hebdomadaire autogéré d’1h30, afin de permettre, pendant le service, la concertation et le travail coopératif de l’équipe enseignante.
– Mettre en place une aide administrative et éducative aux directeurs et directrices d’école et améliorer le mode de décharge d’enseignement.
– Abroger la loi Rilhac pour restaurer le fonctionnement collégial dans le premier degré.
– Renforcer les garanties statutaires, reconnaître le travail et l’engagement des personnels en réaffirmant la liberté pédagogique et en mettant fin aux dispositifs d’évaluation et de contrôle permanent.
– Redonner aux enseignants la pleine maîtrise de l’évaluation, en interdisant toute immixtion hiérarchique ; supprimer les évaluations nationales qui ont été imposées aux enseignants sans concertation.
– Créer un CAPES d’éducation socioculturelle et un CAPES de français langue de scolarisation pour les élèves allophones ; créer une agrégation des professeurs documentalistes.
– Créer une base de données de ressources pédagogiques libres de droits pour une utilisation en classe, déconnectée des éditeurs privés.
– Mettre en œuvre un plan de pré-recrutement ouvert dès l’année de terminale et en licence afin de favoriser l’accès des jeunes de tous les milieux sociaux aux métiers de l’Education nationale.
– Adopter un plan pluriannuel de recrutement pour l’ensemble des concours.
– Ouvrir des formations rémunérées de préparation aux concours afin de faciliter les reconversions professionnelles dans les métiers de l’Éducation nationale et reconnaître l’expérience professionnelle des salariés en reconversion.
– Doubler les postes ouverts à l’agrégation interne.
– Assurer des horaires aménagés aux enseignants engagés dans la recherche ou préparant des concours.
– Offrir aux enseignants la possibilité de consacrer les deux dernières années de leur carrière au suivi des élèves en difficulté, à la coordination des projets de l’établissement et à la formation des enseignant-stagiaires.
– Donner aux personnels qui le souhaitent le droit à obtenir un détachement dans d’autres métiers de la fonction publique.
– Rétablir les commissions paritaires pour garantir la défense des droits des personnels et une gestion transparente des carrières et des mutations.
– Rétablir le bac professionnel en 4 ans et le CAP en 3 ans.
– Renforcer la place des enseignements généraux dans la filière professionnelle.
– Créer des centres polytechniques professionnels du CAP au BTS, afin de mailler le territoire national d’établissements intégrant lycée et enseignement supérieur, et former les jeunes aux métiers d’avenir, en particulier pour la bifurcation écologique et sociale.
– Créer les filières professionnelles qui répondent aux besoins de la bifurcation écologique.
– Refonder la voie technologique afin d’offrir une palette diversifiée de spécialisations de haut niveau.
– Garantir davantage de places pour les bacheliers professionnels et technologiques dans les classes de BTS, les DUT et les licences professionnelles, afin de favoriser les poursuites d’études.
– Refonder l’ensemble des instances de l’Éducation nationale pour les rendre véritablement représentatives et démocratiques.
– Recréer une instance indépendante chargée de l’évaluation du système éducatif.
DÉFI 4 - DIVERSIFIONS LES PARCOURS
– Recruter 8 000 conseillers principaux d’éducation (CPE) et garantir la présence d’au moins un CPE à plein temps dans chaque établissement (deux en éducation prioritaire), avec un plan de pré-recrutement ouvert aux assistants d’éducation (AED) ; recentrer le métier autour de ses missions éducatives.
– Rompre avec la logique de la réforme du collège de 2016 : replacer les disciplines au cœur des apprentissages en rétablissant des horaires suffisants et fléchés, y compris pour des dédoublements, pour chacune d’entre elles ; prévoir les moyens pour proposer partout des options (seconde langue vivante en 6e, langues anciennes, etc.) sans mettre en concurrence les disciplines.
– Abroger la réforme du lycée général ; repenser son organisation afin de ne plus contraindre les élèves à renoncer à des enseignements disciplinaires indispensables à leur formation intellectuelle et à leur poursuite d’études ; renouer avec une organisation fondée sur le groupe classe, avec une équipe pédagogique composée d’un seul enseignant par discipline et un emploi du temps cohérent.
– Renforcer les enseignements généraux dans la voie professionnelle.
– Garantir la variété des langues vivantes enseignées et leur apprentissage dès le CP
– Étendre l’instruction obligatoire à 18 ans, en proposant une garantie d’autonomie aux élèves de la voie professionnelle dès 16 ans.
– Permettre la prolongation d’un an de la scolarisation des élèves allophones en classe d’intégration.
– Rendre au Service public d’orientation son caractère national, et développer le réseau des centres d’information et d’orientation (CIO) en s’appuyant sur l’expertise des psychologues de l’Éducation nationale.
– Ouvrir 5.000 classes à projet artistique associant enseignants, artistes et professionnels de la culture et passer de 100 à 300 résidences d’artistes dans les écoles et collèges ; multiplier par trois le nombre des classes à horaires aménagés.
– Étendre le corps des professeurs d’éducation socioculturelle de l’enseignement agricole à tous les établissements de l’Éducation nationale dotés d’internats et à l’éducation prioritaire.
– Créer des associations culturelles dans l’ensemble des établissements du second degré (sur le modèle des associations sportives) ainsi que des associations culturelles et sportives dans le 1er degré.
– Renforcer la culture manuelle et technique, notamment pour faire face au défi climatique, en proposant à tous les niveaux un enseignement polytechnique associant théorie et pratique
– Assurer la gratuité des droits de diffusion des œuvres culturelles en milieu scolaire.
– Favoriser les jumelages d’établissements (urbains/ruraux ; montagnards/littoraux ; hexagonaux/ultramarins) et développer les échanges entre classes visant à élargir l’horizon social et culturel des élèves.
– Valoriser et renforcer la pratique sportive dans les programmes scolaires et les activités périscolaires.
– Construire des lycées professionnels dotés d’équipements de qualité, afin d’augmenter les capacités d’accueil, de garantir un maillage fin sur l’ensemble du territoire et de permettre de véritables choix d’orientation aux élèves.
– Proposer une garantie d’autonomie au-dessus du seuil de pauvreté à partir de 16 ans (soit 1.063 euros pour une personne seule détachée du foyer fiscal de ses parents).
– Créer 8.000 classes supplémentaires dans les lycées professionnels.
– Augmenter les moyens humains et financiers des lycées agricoles.
– Supprimer les aides à l’apprentissage versées aux entreprises de manière à privilégier la formation professionnelle sous statut scolaire.
– Réserver la taxe d’apprentissage aux établissements publics.
– Interdire la délivrance de diplômes professionnels privés.
– Ouvrir un lycée professionnel maritime dans chacun des 30 départements du littoral et les intégrer au ministère de l’Éducation nationale.
– Intégrer les lycées agricoles au ministère de l’Éducation nationale dans le respect de certaines de leurs spécificités (animation socio-culturelle et coopération internationale).
– Ouvrir des places d’internat gratuites aux élèves de la voie professionnelle et aux apprentis sous statut scolaire, en donnant la priorité aux plus éloignés de leurs établissements ou lieux d’apprentissage.
DÉFI 5 - RÉCONCILIONS L'ÉDUCATION AVEC LE MONDE
– Mettre en œuvre un plan d’urgence de rénovation des établissements scolaires, prenant en compte les enjeux sanitaires et environnementaux, en assurant partout un accès à des toilettes et des points d’eau, notamment en Outre-mer ; désamianter et isoler les bâtiments.
– Engager un plan d’équipement en capteurs de CO2 et en purificateurs d’air pour l’ensemble des salles de classes le nécessitant, pour étudier sans peur de la pandémie.
– Aménager des installations sportives de qualité, accessibles aux associations scolaires.
– Réorganiser les cours de récréation pour permettre l’égalité entre filles et garçons et les végétaliser.
– Instaurer une pause méridienne d’1h30 minimum permettant une véritable coupure et un repas sans stress avec un encadrement qualifié.
– Garantir la gratuité des cantines ; porter à 100% la part des produits issus de l’agriculture paysanne et biologique et privilégier systématiquement les produits locaux ; réduire la part des protéines carnées au profit des protéines végétales et imposer une option végétarienne quotidienne.
– Faire des cantines le lieu d’une authentique éducation à l’alimentation en formant et associant les personnels des collectivités territoriales.
– Maintenir les classes multi-âges, facteur de réussite pour tous les élèves ; encourager les formes coopératives de travail et favoriser le tutorat entre élèves par des pédagogies adaptées et la valorisation des réalisations et des activités collectives.
– Privilégier une évaluation qui valorise la progression des élèves.
– Introduire dans les programmes scolaires des contenus d’enseignement liés aux grands enjeux de santé.
– Mettre en œuvre des formations en droit du travail avant la fin de la scolarité obligatoire.
– Permettre l’inscription sur les listes électorales à 16 ans au lycée.
– Renforcer le droit d’association et de réunion ainsi que la liberté d’expression à l’intérieur des lycées.
– Renforcer la démocratie lycéenne en donnant plus de poids dans les décisions aux instances lycéennes.
– Garantir dans tous les établissements les moyens et l’administration lycéenne des Maisons des lycéennes et des lycéens.
DÉFI 6 - AIDONS LES JEUNES LES PLUS FRAGILES
– Rendre l’ensemble des locaux accessibles aux élèves et aux personnels en situation de handicap.
– Densifier le maillage des établissements en zone rurale afin de limiter à 15 minutes les temps de transport scolaire.
– Renforcer l’éducation à l’égalité, contre le sexisme et les discriminations racistes et LGBTIphobes, dans les programmes scolaires.
– Renforcer les équipes d’AED, en particulier dans les établissements d’éducation prioritaire, et stabiliser la situation des AED en leur permettant la signature de contrats pluriannuels et en leur donnant un statut leur permettant de concilier activité et études.
– Recruter 6.000 médecins, infirmiers, psychologues scolaires et assistants sociaux afin de permettre à tous les enfants de bénéficier d’une visite médicale annuelle et informer les familles de leurs droits en matière de sécurité sociale.
– Instaurer une seconde visite médicale obligatoire en grande section de maternelle, afin notamment de diagnostiquer les pathologies entraînant des troubles de l’apprentissage.
– Mettre à disposition des distributeurs de protections périodiques gratuites de différents types dans tous les collèges et les lycées.
– Mettre en place un plan de lutte contre le harcèlement scolaire et les violences verbales et physiques, avec, notamment, des formations pour l’ensemble des personnels, des temps de concertation et des actions de sensibilisation auprès des élèves.
– Garantir le respect de la Convention internationale des droits de l’enfant et en particulier de l’article 3 concernant la protection de l’enfant scolarisé et de sa famille, y compris sans titre de séjour à jour.
– Garantir la gratuité des cantines, du transport, des sorties scolaires, des activités périscolaires, fournir gratuitement les manuels ainsi que les fournitures scolaires sans marques et les équipements requis dans la voie professionnelle.
– Instaurer une nouvelle carte scolaire mettant fin à la ségrégation scolaire.
– Mettre en place un groupe de travail associant universitaires, élus locaux, parents d’élèves, syndicats, ministères de l’Éducation nationale, du logement, des transports, chargé d’établir une carte scolaire intégrant les établissements privés.
– Moduler le financement des établissements privés en fonction de leur respect de la carte scolaire.
– Ouvrir dans les lycées des périphéries urbaines, des territoires ruraux et des Outre-mer des options rares, réparties sur plusieurs classes pour éviter de créer une ségrégation interne aux établissements.
– Réduire massivement les effectifs par classe et renforcer les moyens destinés au travail en effectifs réduits dans les établissements relevant de l’éducation prioritaire.
– Réunir un groupe de travail réunissant syndicats, associations de parents d’élèves, ministères de l’Éducation nationale et de l’aménagement du territoire chargé d’établir une carte de l’éducation prioritaire, intégrant les lycées, et répondant aux besoins éducatifs sur la base de critères objectifs et transparents.
– Sortir de la logique actuelle qui conditionne l’octroi des moyens à des contrats d’objectifs.
– Abaisser à dix le nombre maximum d’élèves par classe en unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS) et garantir à chaque élève une place dans une structure ULIS, en ouvrant le nombre de structures nécessaires.
– Augmenter le nombre des enseignants référents pour la scolarisation des élèves en situation de handicap afin de garantir un suivi individualisé de qualité.
– Créer un véritable service public d’accompagnement des élèves en situation de handicap, avec un nouveau corps de fonctionnaires et un service de 24h pour un temps plein.
– Former et titulariser les actuels AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap).
– Mettre fin à la mutualisation des accompagnements en supprimant les pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL).
– Inclure une formation à l’accompagnement des élèves en situation de handicap dans les cursus de formation des enseignants.
– Réduire partout les effectifs par classe pour faire mieux que la moyenne européenne, qui est actuellement à 19 élèves par classe, en priorisant les classes de pré-élementaire, les lycées professionnels et les établissements relevant de l’éducation prioritaire.
– Reconstituer les réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) et le dispositif “Plus de maîtres que de classes”.
– Garantir la formation de tous les agent·es territoriaux spécialisé·es des écoles maternelles (ATSEM) et appliquer la règle d’un·e ATSEM par classe.
– Augmenter les moyens dédiés aux élèves allophones nouvellement arrivés (EANA) et aux élèves issu·es de familles itinérantes et de voyageurs (EFIV), en créant des postes d’enseignant·es itinérant·es et des classes d’accueil supplémentaires.
– Augmenter les moyens alloués aux structures spécialisées dans l’accueil des élèves à besoins particuliers de façon à offrir un nombre de places suffisant..
– Assurer un soutien scolaire gratuit par le service public d’éducation ; renforcer les dispositifs de rattrapage scolaire en créant 100 000 emplois jeunes, placés sous la responsabilité des enseignant·es, afin de mener des actions éducatives de rattrapage pour la génération d’élèves dont la scolarité a été perturbée par la crise sanitaire.
– Créer une carte nationale de l’élève permettant l’accès gratuit à la santé ainsi qu’à des activités sportives et culturelles.
– Créer une bourse publique des stages afin de lutter contre les discriminations.
– Éradiquer l’illettrisme pour les jeunes sortis du système scolaire et les adultes à l’horizon 2027.
DÉFI 7 - FAISONS CONFIANCE AUX ACTEURS DE TERRAIN
– Restaurer le cadrage national des diplômes et des programmes.
– En finir avec le contrôle continu au baccalauréat et au brevet pour garantir l’égalité et l’anonymat des candidat.
– Restaurer le cadrage national des horaires, notamment en rétablissant le fléchage par discipline des dédoublements.
– En finir avec les dispositifs qui conditionnent l’octroi de moyens à des objectifs locaux (contrats locaux d’accompagnement, cités éducatives, expérimentation à Marseille…).
– Abroger tous les dispositifs adoptés sous les quinquennats Sarkozy-Hollande-Macron qui portent atteinte au caractère national du service public d’éducation.
– Mener une concertation afin de redéfinir les rythmes scolaires en revenant à un cadrage national et garantir l’égal accès de tous les élèves du 1er degré à des enseignements artistiques et sportifs gratuits, dispensés par des personnels recrutés sur concours ; rendre cohérents scolaire et périscolaire ; former et recruter dans ce nouveau corps les actuel·les animatrices et animateurs du périscolaire.