DÉFI 3 - ATTIRONS LES MEILLEURS TALENTS
L’éducation est d’abord une relation. L’essentiel ne se joue pas dans les bureaux d’un ministère. Il se joue auprès des jeunes, dans les classes, dans les mouvements éducatifs… « L’effet maître » est l’une des principales explications de la réussite des élèves.
Ainsi, la meilleure réforme éducative n’aura aucun impact si l’on n’est pas capable d’attirer et de fidéliser des femmes et des hommes compétents, formés et passionnés pour s’engager dans l’éducation.
Pourtant, nous faisons face à une « crise des vocations éducatives ». Les métiers de l’éducation peinent à recruter. Le niveau de recrutement a tendance à baisser, notamment dans les académies qui accueillent les jeunes les plus fragiles.
marine lepen
– Revaloriser les salaires des enseignants du primaire au lycée de 3 % par an pendant 5 ans.
marine
lepen
PHILIPPE POUTOU
– Assurer un salaire minimum à 1800€ dans l’éducation nationale et une augmentation immédiate de l’ensemble des salaires de 400€, un salaire minimum à 1800€ et une augmentation immédiate de l’ensemble des salaires de 400€.
– Augmenter de 33 % des salaires et unification des statuts (temps de travail, salaires…) de la maternelle à l’université.
– Titulariser l’ensemble des contractuels·elles ; donner le statut de fonctionnaires pour les AESH et les AED.
– Diminuer le temps de travail des enseignants, par exemple à 15 heures hebdomadaires devant élèves.
– Recruter massivement des personnels ; 20 élèves maximum par classe (12 en éducation prioritaire) pour mettre en œuvre des pédagogies émancipatrices.
Philippe
POUTOU
NICOLAS DUPONT AIGNAN
– Revaloriser les salaires des professeurs : +20% sans contrepartie et +20% en contrepartie d’heures de soutiens scolaires.
– Repenser l’affectation des enseignants afin de mieux répartir les jeunes enseignants et les plus expérimentés.
NICOLAS
DUPONT AIGNAN
FABIEN ROUSSEL
– Recruter 90 000 personnels enseignants et revaloriser les salaires.
– Construire 4 nouvelles universités et recruter 10 000 enseignants-chercheurs.
FABIEN
ROUSSEL
YANNICK JADOT
– Recruter 65.000 enseignants : baisser les effectifs en maternelle, remplacer les enseignants absents et développer le co-enseignement, les temps de concertation et de délibération en équipe.
– Titulariser et former les enseignants contractuels.
– Augmenter de 20% les salaires des enseignants à hauteur de la moyenne de l’OCDE, en priorité au début et au milieu de carrière.
– Réformer la formation initiale des enseignants pour privilégier la progressivité : labellisation de licences labellisées “enseigner et éduquer” ; deux ans de formations communes primaire/secondaire comprenant des stages.
– Renforcer la formation continue : semaines de formation obligatoire tous les trois ans ; analyse des pratiques entre pairs et scientifiques ; formation aux pratiques pédagogiques actives et collaboratives.
– Supprimer les évaluations permanentes pour les enseignants comme pour les élèves.
YANNICK
JADOT
anne hidalgo
– Augmenter la rémunération des enseignants au niveau de celui des cadres, en commençant par les débuts de carrière.
– Rétablir une formation initiale complète, axée sur la préparation au métier, et d’une formation continue.
– Renforcer le rôle de l’Éducation nationale, avec une formation obligatoire du personnel éducatif à la lutte contre les discriminations et le harcèlement, et un soutien aux associations intervenant en milieu scolaire.
anne
hidalgo
JEAN LUC MÉLENCHON
– Aménager dans tous les établissements des espaces de détente, de rencontres et d’échanges entre élèves ; des salles de réunions et de repos pour les professeurs.
– Créer une véritable médecine du travail pour les personnels de l’Éducation nationale.
– Former l’ensemble des personnels au PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1), assurer dans tout le secondaire l’accès à la contraception d’urgence et à la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST), renforcer la prévention des drogues et des jeux dangereux.
– Atteindre 19 élèves par classe à la fin du mandat grâce au recrutement de 160.000 enseignants. Dès le début du mandat, ramener les classes à 19 élèves en moyenne dans l’ensemble des établissements de l’éducation prioritaire et dans toutes les maternelles. Les effectifs en lycée professionnel seront portés à 15 élèves en moyenne par classe. Ce premier objectif minimal nécessitera le recrutement de 60.000 premiers enseignants.
– Rétablir un véritable corps d’enseignants remplaçants et engager un plan de titularisation des précaires de l’Éducation nationale.
– Revaloriser le traitement des personnels de 15% pour rattraper le gel du point d’indice.
– Revaloriser les grilles indiciaires dans le cadre d’une négociation avec les organisations syndicales.
– Créer des écoles professionnelles de l’enseignement, en lien avec le monde universitaire.
– Appliquer le droit à la formation continue sans autorisation préalable du chef d’établissement.
– Intégrer à la formation initiale des enseignants une solide formation à la sociologie de l’éducation, la pédagogie, la psychologie de l’enfant et de l’adolescent et à la lutte contre les discriminations ; soutenir la recherche en éducation.
– Développer des partenariats entre l’Éducation nationale et des mouvements pédagogiques agréés et augmenter le contingent d’heures de décharges attribuées à ces derniers.
– Alléger la charge de travail : suppression des activités pédagogiques complémentaire (APC) qui s’ajoutent au temps d’enseignement obligatoire en primaire ; libérer dans le 1er degré un temps hebdomadaire autogéré d’1h30, afin de permettre, pendant le service, la concertation et le travail coopératif de l’équipe enseignante.
– Mettre en place une aide administrative et éducative aux directeurs et directrices d’école et améliorer le mode de décharge d’enseignement.
– Abroger la loi Rilhac pour restaurer le fonctionnement collégial dans le premier degré.
– Renforcer les garanties statutaires, reconnaître le travail et l’engagement des personnels en réaffirmant la liberté pédagogique et en mettant fin aux dispositifs d’évaluation et de contrôle permanent.
– Redonner aux enseignants la pleine maîtrise de l’évaluation, en interdisant toute immixtion hiérarchique ; supprimer les évaluations nationales qui ont été imposées aux enseignants sans concertation.
– Créer un CAPES d’éducation socioculturelle et un CAPES de français langue de scolarisation pour les élèves allophones ; créer une agrégation des professeurs documentalistes.
– Créer une base de données de ressources pédagogiques libres de droits pour une utilisation en classe, déconnectée des éditeurs privés.
– Mettre en œuvre un plan de pré-recrutement ouvert dès l’année de terminale et en licence afin de favoriser l’accès des jeunes de tous les milieux sociaux aux métiers de l’Education nationale.
– Adopter un plan pluriannuel de recrutement pour l’ensemble des concours.
– Ouvrir des formations rémunérées de préparation aux concours afin de faciliter les reconversions professionnelles dans les métiers de l’Éducation nationale et reconnaître l’expérience professionnelle des salariés en reconversion.
– Doubler les postes ouverts à l’agrégation interne.
– Assurer des horaires aménagés aux enseignants engagés dans la recherche ou préparant des concours.
– Offrir aux enseignants la possibilité de consacrer les deux dernières années de leur carrière au suivi des élèves en difficulté, à la coordination des projets de l’établissement et à la formation des enseignant-stagiaires.
– Donner aux personnels qui le souhaitent le droit à obtenir un détachement dans d’autres métiers de la fonction publique.
– Rétablir les commissions paritaires pour garantir la défense des droits des personnels et une gestion transparente des carrières et des mutations.
– Rétablir le bac professionnel en 4 ans et le CAP en 3 ans.
– Renforcer la place des enseignements généraux dans la filière professionnelle.
– Créer des centres polytechniques professionnels du CAP au BTS, afin de mailler le territoire national d’établissements intégrant lycée et enseignement supérieur, et former les jeunes aux métiers d’avenir, en particulier pour la bifurcation écologique et sociale.
– Créer les filières professionnelles qui répondent aux besoins de la bifurcation écologique.
– Refonder la voie technologique afin d’offrir une palette diversifiée de spécialisations de haut niveau.
– Garantir davantage de places pour les bacheliers professionnels et technologiques dans les classes de BTS, les DUT et les licences professionnelles, afin de favoriser les poursuites d’études.
– Refonder l’ensemble des instances de l’Éducation nationale pour les rendre véritablement représentatives et démocratiques.
– Recréer une instance indépendante chargée de l’évaluation du système éducatif.
JEAN LUC
MÉLENCHON
Eric zemmour
– Recruter et former de manière plus exigeante les professeurs, multiplier les primes et accélérer la progression des carrières au mérite.
– Transformer les CPE en surveillants généraux ayant pour but exclusif le maintien de l’ordre scolaire.
ERIC
ZEMMOUR
VALÉRIE PÉCRESSE
– Créer une réserve éducative nationale composée de professeurs retraités pour aider les élèves après les cours et remplacer un professeur absent.
– Créer 10 000 postes supplémentaires : enseignants, surveillants, chefs d’établissement sur la durée du mandat.
– Augmenter la rémunération des enseignants en début de carrière, ceux qui acceptent des missions supplémentaires, qui enseignent dans les territoires ruraux isolés ou dans des établissements particulièrement difficiles.
– Mettre fin au bizutage institutionnel actuel qui consiste à envoyer des professeurs inexpérimentés dans les établissements les plus difficiles : nous inciterons des professeurs volontaires à y aller avec de vraies primes de fidélisation et des bonus de carrières.
– Régionaliser le recrutement des enseignants au niveau du Capes et la gestion de leur carrière pour faciliter leur mobilité géographique et professionnelle.
VALÉRIE
PÉCRESSE
JEAN LASSALLE
– Revaloriser le salaire et le statut des enseignants : il devraient donc toucher au moins 2 400 euros, soit près de 700 euros de plus.
JEAN
LASSALLE
NATHALIE ARTHAUD
– Créer une banque nationale des jeunes pour Assurer le financement des études pour tous ainsi que des projets professionnels et entrepreneuriaux.
NATHALIE
ARTHAUD
VERS LE HAUT
– Intégrer à la formation initiale et continue des enseignants.
– Instaurer pour chaque enseignant un parcours de césure hors école.
– Allouer une partie plus conséquente du budget formation Au niveau des établissements pour mieux répondre aux besoins des enseignants.
– Élargir la rémunération des enseignants à toutes les tâches liées à leur mission (et non pas seulement aux heures de service devant les élèves) et ce, pour encourager et mieux valoriser le travail important effectué hors salle de classe.
– Former et accompagner les chefs d’établissement et l’équipe de direction pour renforcer leur capacité d’animation, d’évaluation…
– Prévoir des réunions d’équipe régulières Au sein de l’établissement : relecture de pratiques, co-construction…
– Accompagner cette évolution d’une obligation de mobilité régulière pour permettre la réalisation des souhaits des enseignants. En amont, engager Un effort volontariste pour diversifier le recrutement des enseignants.
VERS LE
HAUT
DÉFI 3
ATTIRONS LES MEILLEURS TALENTS DE NOTRE PAYS AU SERVICE DE L'ÉDUCATION, AU LIEU DE DÉCOURAGER LES VOCATIONS ÉDUCATIVES
DÉFI 3
#1 : Renforcer la formation initiale et continue des enseignants et éducateurs pour l’enrichir, lui donner plus de sens, et mieux les armer face aux défis de leur métier
#2 : Revaloriser les salaires des métiers
de l’Éducation, en intégrant toutes les missions qu’ils remplissent
#3 : Améliorer la gestion des ressources humaines dans l’Éducation Nationale