DÉFI 2 - SOUTENONS DAVANTAGE LES PARENTS
Trop souvent, le système éducatif a pris l’habitude de travailler sans les parents. Voire contre eux, lorsqu’il perçoit les familles comme le lieu du déterminisme ou du danger.
Pourtant, face à la pauvreté, à l’échec scolaire, aux creusements des inégalités, les parents ne sont pas le problème ; ils sont souvent le début de la solution. Ils ont besoin d’être encouragés et non culpabilisés.
Les mesures d’impact en témoignent : renforcer les compétences parentales est souvent la solution la plus économique pour les deniers publics, la plus efficace à long terme, et la plus respectueuse des besoins de l’enfant. Inversement, compenser les défaillances des familles coûte très cher pour des résultats ambivalents.
marine lepen
– Réserver les allocations familiales aux familles dont au moins un des deux parents est Français.
– Instaurer une part fiscale pleine, contre une demi-part actuellement, pour le deuxième enfant.
– Instaurer un prêt public à taux zéro pour les jeunes couples, dont le capital restant dû serait annulé dès le troisième enfant.
– Doubler l’allocation de soutien familial (ASF) pour les parents isolés français.
marine
lepen
EMMANUEL MACRON
– Proposer un contrôle parental des écrans des enfants systématiquement à l’installation, afin de limiter leur accès aux réseaux sociaux.
– Permettre à tous les couples vivant ensemble de réduire leurs impôts comme s’ils étaient mariés ou pacsés.
EMMANUEL
MACRON
NICOLAS DUPONT AIGNAN
– Créer un congé parental complémentaire optionnel, paritaire et rémunéré.
– Octroyer une part fiscale complète pour les enfants en situation de handicap.
– Augmenter les allocations familiales : doubler le plafond de revenu, ouvrir le bénéfice dès le premier enfant; renforcer l’incitation au troisième enfant.
NICOLAS
DUPONT AIGNAN
Anne Hidalgo
– Donner accès pour chaque famille à un droit opposable à un mode d’accueil pour son enfant, à l’issue des congés légaux des parents et jusqu’à son entrée à la maternelle.
– Attribuer l’allocation de rentrée scolaire dès l’entrée à l’école maternelle et non plus à 6 ans comme aujourd’hui.
ANNE
Hidalgo
YANNICK JADOT
– Créer des espaces favorisant l’implication des parents dans la vie de l’école.
– Développer la pratique démocratique à l’école : représentants, maisons des élèves, référendum, réunions publiques, débats.
– Réformer le congé parental : congé paritaire de 16 semaines dont 8 obligatoires, à répartir avant ou après l’accouchement.
YANNICK
JADOT
vers le haut
– Donner un socle commun de formation à tous les professionnels de l’éducation, pour renforcer la relation avec les parents : « le campus parentalité ». Il s’agirait d’un module de formation commun à tous les professionnels de l’éducation qui capitaliserait sur les apports scientifiques (notamment neurosciences, théorie de l’attachement…) et serait régulièrement actualisé.
– Former les professionnels de l’éducation (pas seulement à l’école) aux bases de la communication non-violente.
– Reconnaitre et valoriser le temps consacré à la relation avec les parents dans le temps de travail des professionnels de l’éducation, notamment des enseignants. Intégrer cette dimension dans l’évaluation des professionnels.
– Impliquer davantage les parents et assurer une continuité éducative entre la famille et les autres acteurs éducatifs, critères essentiels pour la réussite des enfants, particulièrement des plus fragiles.
– Faciliter les échanges et le dialogue entre parents sur leurs pratiques éducatives, renforcer la collaboration entre parents, enseignants, professionnels de l’éducation.
– Renforcer la prise en compte de la parentalité dans le monde du travail.
– Développer des espaces de parole ouverts pour que parents et enseignants se parlent au-delà des étiquettes. Au sein des établissements scolaires, initier la relation dès le début et la continuer tout au long du parcours éducatif.
– Faire de la parentalité un sujet majeur dans l’entreprise.
– Encourager et normaliser le congé parental pour les deux parents.
– Intégrer au bilan extra-financier des entreprises des indicateurs sur la prise en compte de la parentalité.
VERS LE
HAUT
JEAN LUC MÉLENCHON
– Créer un statut de parent d’élève délégué ouvrant droit à la formation et à un congé de représentation opposable à l’employeur.
– Garantir l’application de la loi sur la présence d’espaces parents, de la maternelle au lycée, animés par les parents d’élèves délégués, organiser des interventions de personnels médicaux-sociaux, de psychologues de l’Éducation nationale et des personnels de vie scolaire afin de favoriser la continuité éducative entre familles et école.
– Allonger la durée des congés parentaux, et les rendre identiques pour les deux parents.
– Permettre à tous les parents qui le souhaitent de scolariser leur enfant dès 2 ans dans le cadre d’un service public de la petite enfance.
JEAN LUC
MÉLENCHON
VALÉRIE PÉCRESSE
– Instaurer un congé parental aménageable pour chaque parent à différents âges de l’enfant afin de l’accompagner en cas de difficultés scolaires ou de problèmes de santé.
– Rétablir les allocations familiales pour tous, sans condition de ressources.
– Créer une allocation de 900 €/an dès le 1er enfant jusqu’à ses 18 ans.
– Augmenter de 15 % des allocations familiales pour les familles qui ont deux ou trois enfants.
– Augmenter le plafond du crédit d’impôt pour les emplois à domicile (de 6 000 € à 10 000 €/an et 1 500 euros par enfant).
– Donner aux parents les moyens de choisir le mode de garde de leur enfant, en rendant accessible à tous les parents, sans aucune condition ressource, le complément de libre choix de mode de garde (CMG), en plus du relèvement du crédit d’impôt pour les emplois à domicile.
– Soutenir la garde d’enfant en milieu rural, en lançant un programme national pour la petite enfance, afin d’encourager financièrement les services d’aide et d’accueil de la petite enfance et mieux répondre aux besoins des femmes en milieu rural.
– Mieux accompagner les parents en cas de difficultés scolaires de l’enfant ou de problèmes de santé physique ou mentale, en instaurant un congé parental aménageable pour chaque parent, qui pourra être pris dans les entreprises de plus de 50 salariés à différents âges de l’enfant jusqu’à ses 18 ans.
– Abaisser le taux de TVA applicable sur les couches à 2,1%.
– Soutenir les parents solos en défiscalisant les pensions alimentaires du parent seul. 97% sont des mères qui perdent en moyenne 20 % de leur niveau de vie après une séparation.
– Accroître de 39% les pensions de réversion des conjoints survivants lorsque ceux-ci n’ont pas acquis de droit personnel à pension.
– Permettre aux veufs et veuves de percevoir 75% et non plus 54% de la pension de leur conjoint défunt.
VALÉRIE
PÉCRESSE
ERIC ZEMMOUR
– Instituer une bourse de 10mille euros pour chaque enfant né dans une commune rurale.
– Doubler le quotient du plafond familial.
– Suspendre les allocations familiales des parents d’élèves perturbateurs ou absentéistes.
ERIC
ZEMMOUR
DÉFI 2
SOUTENONS DAVANTAGE LES PARENTS, AU LIEU DE LES IGNORER OU LES CULPABILISER
DÉFI 2
#1 : Renforcer la relation entre les professionnels de l’éducation et les parents grâce à la formation
#2 : Mieux prendre en compte la parentalité dans les entreprises
#3 : Généraliser un «parcours parentalité» de la naissance à l’âge adulte, pour prendre soin du lien parent-enfant